Hier, il nous raconte comment il a profité du fait que sa femme
(qui est en fait sa fille, ma tante) se soit endormie pour se sauver et venir nous voir.
Il était en pantoufles, sans manteau, mais il était heureux. On a discuté
pendant quelques minutes. Il cherche ses mots. Il ne comprend pas tout ce qu’on
lui dit. Il nous raconte des histoires d’il y a vingt ans. Et puis il se
souvient que Mamie n’est plus là, et il pleure. C’est triste de
voir quelqu’un qu’on aime, son grand-père perdre la tête, mais en même temps,
c’est tellement bon de le voir rire et heureux comme un enfant quand il nous
fait le « papi la malice ». Il est génial ce grand-père. Et puis, hors de
question de le prendre pour un vieux qui ne sait pas ce qu’il fait, pas la
peine de l’aider à descendre les escaliers « alors, si j’ai réussi à monter, je
saurai redescendre ».
Ah Papi, merci de me faire chaud au cœur comme ça ;
merci de me faire sourire.
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