Aujourd’hui je
suis le témoin d’une scène émouvante, qui me fait déborder les yeux et le cœur d’émotions,
si bien que des sons sortent de mes lèvres sans que personne ne les entendent.
À deux (on partage)
c’est mieux.
Et quand quelque
chose nous fait sourire, tellement qu’on veut exploser, mais que ce sourire ne deviendra
jamais un rire, encore moins un fou-rire, comme étouffé avant d’éclore, brisé
avant jamais avoir été, c’est un moment gâché car il n’aura pas été partagé.
À deux (on rit) c’est
mieux.
Parfois, y’a des
jours comme ça, où rien ne se passe comme prévu, tout va de travers, la journée
parait interminable, on rentre vite à la maison, mais elle est vide, personne
pour nous serrer dans ses bras et pour nous dire que tout va s’arranger.
À deux (on réconforte)
c’est mieux.
Et quand notre tête,
notre cœur, sont chamboulés, qu’on veut exprimer notre révolte, contrarier la société,
politique, religion, société, tout va mal, mais on n’a personne pour discuter, débattre,
ni rétorquer.
À deux (on
argumente) c’est mieux.
Et si le soleil
brille, et le ciel est bleu, et si les oiseaux chantent et l’on est heureux, et
que l’on n’a personne pour chanter sa joie et ouvrir son cœur pour déverser
tout son amour et qu’il n’y a personne pour l’embrasser, alors le soleil se
couche, le ciel devient gris et plus rien n’est joyeux.
À deux (on est
heureux) c’est mieux.
Et si, à deux, c’est
mieux, pourquoi n’es-tu pas là ?
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