Wednesday, December 5, 2012

À deux, c’est mieux.


Aujourd’hui je suis le témoin d’une scène émouvante, qui me fait déborder les yeux et le cœur d’émotions, si bien que des sons sortent de mes lèvres sans que personne ne les entendent.

À deux (on partage) c’est mieux.

Et quand quelque chose nous fait sourire, tellement qu’on veut exploser, mais que ce sourire ne deviendra jamais un rire, encore moins un fou-rire, comme étouffé avant d’éclore, brisé avant jamais avoir été, c’est un moment gâché car il n’aura pas été partagé.

À deux (on rit) c’est mieux.

Parfois, y’a des jours comme ça, où rien ne se passe comme prévu, tout va de travers, la journée parait interminable, on rentre vite à la maison, mais elle est vide, personne pour nous serrer dans ses bras et pour nous dire que tout va s’arranger.

À deux (on réconforte) c’est mieux.

Et quand notre tête, notre cœur, sont chamboulés, qu’on veut exprimer notre révolte, contrarier la société, politique, religion, société, tout va mal, mais on n’a personne pour discuter, débattre, ni rétorquer.

À deux (on argumente) c’est mieux.

Et si le soleil brille, et le ciel est bleu, et si les oiseaux chantent et l’on est heureux, et que l’on n’a personne pour chanter sa joie et ouvrir son cœur pour déverser tout son amour et qu’il n’y a personne pour l’embrasser, alors le soleil se couche, le ciel devient gris et plus rien n’est joyeux.

À deux (on est heureux) c’est mieux.

Et si, à deux, c’est mieux, pourquoi n’es-tu pas là ?

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